Accueil Prieuré de Blyes

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Le Prieuré de Blyes

Historique

Pendant au moins cinq siècles, de 1136 (date où l’existence du monastère est attestée pour la première fois) à 1636, le prieuré Notre-Dame-des-Anges accueillit une communauté de sœurs bénédictines, trente-cinq personnes environ. En 1636, les sœurs quittent Blyes et s’établissent à Lyon, d’abord rue Saint-Georges, puis place Bellecour, jusqu’au moment où le percement de la rue Victor Hugo entraîne la destruction du couvent et la disparition de la communauté.

De toute cette période, l’histoire a retenu le nom d’une quarantaine de prieures, celui de certains bienfaiteurs, et le souvenir de controverses sur le partage des dîmes et des droits de pâturage, question vitale pour la survie de la communauté.

Quelques évènements notables sont mentionnés, comme l’enlèvement d’une religieuse par un jeune soldat de la garnison de Chazey, l’assassinat d’une sœur attribué au « Malin » et un conflit qui va jusqu’au pugilat entre une prieure et les religieuses.

État actuel des bâtiments

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La chapelle du prieuré, désaffectée, est devenue au fils des siècles écurie et grenier à foin puis hangar pour entreposer du matériel agricole. C’est aujourd’hui la salle de concert dans laquelle vous vous trouvez. des fouilles menées en 1996 ont permis de découvrir les fondations de l’abside et deux absidioles, ainsi qu’un autel funéraire gallo-romain.

La salle a été très agréablement restaurée : trois grandes ouvertures distribuent la lumière ; soutenu par des piliers des anciennes halles de Blyes, un vaste avant-toit protège les fondations de l’abside et en restitue la forme.

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Le bâtiment principal de l’ancien prieuré fut, lui, transformé en maison d’habitation avec large auvent, escalier extérieur et fenêtre à meneaux. Il abrite maintenant des bureaux et la bibliothèque municipale. Dans la cour, un pigeonnier carré, assez important, signe de l’étendue des terres du prieuré, et un puits doivent dater du temps des religieuses. Au nord, on a dégagé l’entrée principale du prieuré, une porte cochère surmontée d’un arc en plein cintre rehaussé d’un blason.

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L’église actuelle contient des pierres tombales gravées qui se trouvaient autrefois dans la chapelle, parmi lesquelles celles du tombeau de la prieure Parise de la Maladière.

L’an mil quatre cent quatre vingt et dix / ce sepulcre a fet faire / par bonne devocion vo dis / Dame Parise de la Maladière / prieuse de Blie bonne omounière / en servant Dieu le temps jadis / Prions Dieu et sa dulce mère / qui li otroie paradis